Il y a de nombreuses raisons de passer à l’agriculture biologique pour les bienfaits pour la santé et pour l’environnement. Mais en général, les gens connaissent peu les aliments biologiques et, par conséquent, ils ont certaines idées fausses à leur sujet. Voici quelques-unes de ces idées fausses.
Croire que l’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides du tout
Les agricultures biologiques utilisent des pesticides, mais ceux qu’ils utilisent sont naturels, c’est-à-dire qu’ils ne sont ni synthétiques ni chimiques. Les pesticides qu’ils peuvent utiliser figurent sur une liste de substances autorisées et interdites par les autorités de régulation. Le programme biologique national est chargé d’élaborer des normes nationales pour les aliments issus de l’agriculture biologique. Les normes ont pour but de montrer aux consommateurs que les aliments portant le sceau biologique répondent à des normes uniformes. La réglementation ne traite pas de la sécurité alimentaire.
Un produit de plus en plus abordable :
Il existe également quelques exceptions aux pesticides synthétiques, dans la mesure où ils ne contaminent pas l’eau ou le sol. Ceux-ci incluent le sulfate de cuivre, le soufre de chaux, l’acide peracétique et les pesticides à base de chlore. En outre, les agriculteurs biologiques utilisent également des insectes, tels que les coccinelles et les chrysopes, pour manger des insectes nuisibles.
Les aliments sont produits par des petites fermes familiales
C’est généralement vrai, mais tous ne sont pas petits. Il y avait environ 20 000 producteurs d’aliments biologiques en 2016, dont certains sont de grandes exploitations. Le processus requis pour devenir une ferme biologique prend beaucoup de temps et d’efforts.
Par exemple, l’agriculteur ne peut pas pulvériser sur ses vergers ou ses champs avec des pesticides synthétiques ou chimiques pendant trois ans avant d’être reconnu comme biologique. L’agriculteur doit également présenter au programme biologique national un aperçu détaillé des substances qu’il utilisera dans sa ferme pour s’assurer qu’elles figurent toutes sur la liste des produits approuvés.