Le samedi le plus proche du 24 juin, fête de la Saint-Jean, dans les pays nordiques, on fête les jours les plus longs de l’année. Femmes, jeunes-filles et petites-filles portent toutes une couronne tressée de fleurs fraîches pour danser au son des airs traditionnels, autour du mât fleuri qui symbolise le retour de la belle saison. C’est aussi le moment que de nombreux jeunes couples choisissent pour se marier. Une couronne de roses aux couleurs tendres en guise de couronne de mariée est d’ailleurs un très bon choix.
Mais comment fabriquer une couronne de fleurs ?
Tresser une couronne de fleur n’est pas compliqué pour qui jouit de doigts habiles et de bon goût. Il est plus sûr d’assurer la solidité de sa couronne par un fin fil de fer gainé de vert à la mesure du tour de tête, qu’on aura étroitement enveloppé de ruban adhésif spécial fleuriste (Floratape) afin que les tiges de fleurs ne glissent pas.
Former la base
On forme en premier lieu une base plus ou moins fournie de petites fleurs en grappes, nuée dans laquelle viendront se piquer les plus grosses. Au printemps, on trouve des gypsophiles, verveines, alliaires, héliotropes, fenouils, lilas, églantines, genêt et autres ombelles et panicules qu’on choisit pour ce qu’elles évoquent ou pour leur couleur. On les fixe en entortillant un fil de papier armé vert qui unit les tiges des fleurs au fil de fer précédemment préparé. On peut aussi utiliser du fil de laiton qui scintillera sous les rayons de lune.
Étoffer la base
Cette base à l’effet modeste peut être portée telle qu’elle, mais pour une couronne plus majestueuse on la parsème, selon le même procédé, de fleurs plus grosses, choisies toujours en fonction de leur couleur et de leur réputation : la noblesse de la rose ouverte, la naïveté de son bouton, la pureté du lys, la sérénité du pavot, la modestie de la marguerite… La couronne peut aussi se terminer par un ou quelques longs rubans qui flotteront sur la nuque.